CASI PSE : Lettre d’infos du 26 mai 2020

28 Mai 2020

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Réunion du CSE du 26 mai 2020

En espérant que cette lettre d’information vous trouve, vous et vos proches, en bonne santé.

Une nouvelle réunion du CSE (l’instance qui remplace les délégué-es du personnel) s’est tenue le 26 mai, par téléphone, pour faire le point sur la situation, et voir dans quelles conditions il serait possible de poursuivre la reprise d’une partie des activités du CASI. La délégation SUD-Rail vous fait un rapide compte-rendu.

Un premier bilan de la reprise d’activités

Depuis la semaine dernière, le CASI a mis en place de la vente à emporter sur les restaurants de Villeneuve et Conflans : si les chiffres de ventes restent très modestes (une quinzaine de sandwichs par jour sur Conflans, entre 30 et 50 sur Villeneuve), il faudra voir l’évolution quand plus de cheminot-es auront repris le travail sur les sites, et si cela nécessite de diversifier l’offre proposée.

Concernant les espaces CASI, des permanences téléphoniques hebdomadaires ont lieu sur Bercy, Villeneuve, Melun et Migennes : là non plus, cela n’a pas été un raz-de-marée, mais cela a permis de répondre aux questions de quelques dizaines de cheminot-es (principalement sur la billetterie, et les vacances d’été, même si nous sommes toujours en attente des décisions gouvernementales et du CCGPF).

La délégation SUD-Rail est intervenue pour dire qu’il nous semblait positif d’avoir montré aux cheminot-es que le CASI continuait à essayer de remplir son rôle, mais sans précipitation et en mettant comme priorité la santé des salarié-es et des usager-es. Il faut poursuivre dans ce sens.

Vers une phase 2 de la reprise des activités

Cette semaine, le gouvernement va faire des annonces sur la seconde étape du « dé-confinement », et la date du 2 juin est déjà annoncée comme un éventuel « tournant ».

Pour le CASI PSE, la date du 2 juin n’est pas une limite, et l’agenda gouvernemental n’est pas le sien : les activités, et le travail, resteront sur le même mode qu’actuellement, au moins jusqu’au 8 juin, et sans doute au 15 juin.

Les salarié-es seront prévenu-es d’une reprise plus significative des activités au moins une semaine à l’avance. Mais cette « phase 2 » ne sera pas une reprise « normale » des activités, comme avant le mois de mars, et il faut continuer à réfléchir et préparer ce qui pourra reprendre et comment : quelle (éventuelle) ouverture au public dans les « espaces CASI »? quel service dans les restaurants ?

Cette « phase 2 » ne nécessitera pas la présence sur les installations de l’ensemble des collègues, et les chef-fes de service devront organiser les roulements, en fonction de la situation et de la disponibilité des un-es et des autres.

Une nouvelle réunion du CSE aura lieu avant la mise en place de cette « phase 2 ».

Chômage partiel, RTT et congés

Comme depuis le 17 mars, les collègues qui ne seront pas en télétravail ou sur les installations seront en chômage partiel. Jusqu’au 2 juin, le CASI a décidé de maintenir le salaire à 100%. Pour la suite, la direction du CASI dit attendre les précisions gouvernementales et reviendra vers les représentant-es du personnel.

La délégation SUD-Rail est intervenue pour soulever différentes questions liées à un éventuel changement de prise en charge, insistant sur le fait qu’il fallait respecter l’égalité de traitement entre toutes et tous.

Concernant les RTT, la direction du CASI a rappelé que la législation ne prévoit pas que les jours de chômage partiel ouvrent droit aux RTT (qui sont « gagnés » par des jours travaillés) : le service du personnel fera donc un point pour dire à chacun-e combien de jours de RTT il/elle a acquis depuis le début de l’année.

La direction va envoyer une note de service pour demander aux salarié-es de poser, durant la période des congés d’été (1er juin/31 octobre), 4 semaines de congés (pas forcément de façon consécutive), en tenant compte des absences des un-es et des autres, parce que l’activité sera réduite durant cette période, et éviter que des installations soient fermées en décembre pour « solder des congés non pris ».

La délégation SUD-Rail est intervenue pour dire que notre Convention collective ne prévoit que 10 jours consécutifs obligatoire durant cette période…

La situation particulière que nous vivons peut justifier cette demande, mais ne peut en aucun cas la rendre obligatoire. Nous y verrons plus clair quand chacun-e saura ce qu’il est permis de faire (ou pas), cet été… mais aussi quelles activités sont maintenues ou pas (par exemple, les colonies de vacances). Nous pensons que les discussions doivent permettre de trouver des solutions qui contenteront tout le monde.

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