l’avenir des cheminots : KEOLIS pour TER et SFERIS pour réseau

5 Mai 2021

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La SNCF a décidé de passer par une filiale de la SNCF pour répondre à l’ensemble des appels d’offre de TER et Transilien. A Réseau, la direction veut appliquer la même méthode.
SUD-Rail pointe depuis des années, les risques de fermeture ou de limitation de vitesse des Lignes de Dessertes Fines du Territoires, appelées plus communément petites lignes. Pour rappel les petites lignes représentent 1/3 du Réseau soit 9125 Km de voies.
En effet dans un document de la SNCF, il est mentionné les risques de fermeture de 2955 Km de lignes soit 10% de RFN et 5050 Km de ralentissement soit 1/4 du Réseau.
Parallèlement, la loi LOM de 2019 permet aux régions de faire des appels d’offre globaux sur les lignes, c’est-à-dire à la fois l’exploitation des trains et la gestion de l’infrastructure. Les régions peuvent également reprendre en Régie directement l’entretien du réseau ou encore faire des appels d’offre. Enfin tout un arsenal législatif afin de se passer de SNCF Réseau.

SNCF Réseau a décidé de répondre en cas d’appel d’offre via sa filiale de droit privé Sferis. En gros ce qu’on était capable de faire avant 1997, on ne serait plus capable de le faire aujourd’hui.

En 2018, le rapport Spinetta mettait en avant le cout des petites lignes. Aujourd’hui le plan d’attaque se met en place à Réseau.

La SNCF menace de fermer ou de réduire la vitesse de ces petites lignes, poussant les régions dans les bras de Sféris ou d’une société de travaux afin d’assurer l’entretien de ces voies de chemin de fer. Au passage c’est les conditions de travail des salariés de Réseau qui sautent.