Les dossiers de VISA N°11 : En finir avec la pandémie, combatre l’extrême droite, le racisme et l’antisemitisme.

15 Sep 2021

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Dossier-VISA-n°11

Depuis bientôt deux ans, la pandémie de la Covid 19 frappe l’ensemble de la
population planétaire, imposant mesures de confinements, de restriction
des déplacements, mesure de surveillance exceptionnelle de la santé des
populations et des individus, de restrictions des libertés pour limiter hospitalisations
et surtout les décès. La grippe espagnole de 1915 à 1919, dans le
contexte de la première guerre mondiale, a tué entre 50 et 100 millions de
personnes. Il n’y avait à cette époque ni vaccin, ni gestes barrières, ni confinements,
peu de masques.
La Covid 19 a déjà fait 4,5 Millions de victimes officielles mais si l’on tient
compte de la mortalité induite et de la sous estimation volontaire par certains
Etats, l’OMS dit que le bilan réel est déjà entre 8 et 12 millions de victimes.
Le déni de certains dirigeants (Trump et Bolsonaro par exemple), la gestion
erratique par la grande majorité des autres, et surtout l’exclusion de la vaccination
de continents entiers – en premier lieu l’Afrique -, sont responsables
de centaines de milliers de décès qui auraient pu être évités.
Néanmoins les mesures de prévention prises et les
campagnes de vaccination dans certains pays, ont
permis d’éviter une situation bien pire encore.
Dire cela n’invalide pas l’analyse et la critique, sans
concessions, concernant la responsabilité de ces
dirigeant.es, coupables de gabegie, de réactions
souvent inadaptées, de tergiversations, de
non-dits, de retard dans la prise en compte de ce
fléau.
Cela n’invalide pas les dénonciations des manipulations
et des mensonges dont se sont rendus
coupables, certains de ces gouvernements depuis
le début de la crise sanitaire.
Les mises au point et condamnations de ces
politiques inadaptées et quelquefois criminelles
pour la population mondiale, ont été, sont et
seront nécessaires, incontournable et légitimes de
la part de notre camp social.
Elles sont parties prenantes de nos luttes, à venir,
contre l’ultra libéralisme dont les conséquences
entraînent la pauvreté et l’indigence sanitaire de la
majorité des populations de notre planète, l’autre
partie subissant les assauts répétés de l’ultra libéralisme
pour restreindre ou supprimer les acquis
sociaux, dont l’accès à la santé, obtenus par les
luttes sociales.
Vaccination pour tout…. Le Monde !
Mais pour que ce combat, nécessaire, actuel et
futur du mouvement social et syndical débouche
sur des victoires et une inversion du rapport de
force, il existe un préalable incontournable : en finir
avec la pandémie de la Covid 19.
Cela nécessite, de façon primordiale et incontournable,
la vaccination du plus grand nombre,
comme le défend aujourd’hui l’ensemble de nos
organisations syndicales.
Nous connaissons l’incidence de cette épidémie sur
les personnes les plus vulnérables, susceptibles de
développer une forme grave du virus :
les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies
chroniques ; mais aussi celles qui vivent dans
des conditions sociales et d’habitations précaires,
et celles qui sont exposées à une pollution environnementale
importante.
Les classes populaires, les pauvres subissent le plus
les conséquences dramatiques de la Covid 19. C’est
dans les quartiers défavorisés que l’accès et la
démarche vaccinale sont le plus entravés et ce sont
les territoires où vivent les populations les plus
aisées qui ont le taux de vaccination le plus élevé.
Les organisations syndicales sont dans leur rôle
lorsqu’elles exigent que tous les moyens soient
déployés pour permettre une vaccination massive
et volontariste.
Par ailleurs, il est impératif, aussi, de défendre le
progrès sanitaire et social partout dans le monde.
Nous en sommes pourtant loin. Par exemple
l’Afrique compte pour environ 1% des plus de 2,1
milliards de doses administrées dans le monde.
Seulement 9,4 millions d’Africains sont entièrement
vaccinés, et seuls 2% des 1,3 milliards d’habitants
du continent ont reçu une dose.
Ne laissons paS A ce gouvernement
l’exclusiviTE de contrecarrer les
intox des antivax. Ce qu’il fait sur
un ton MEprisant, menACant et
paternaliste !
Comme l’ont exprimé l’ensemble de la gauche,
sociale, politique et une majorité des organisations
syndicales, il faut exiger la levée de la propriété
privée sur les brevets qui empêchent la diffusion
des vaccins dans le monde, tout en étant source de
profits inadmissibles pour les multinationales pharmaceutiques.
Le vaccin doit être gratuit partout et
pour toutes et tous.
Ces prises de positions doivent maintenant s’articuler
avec une volonté de combattre concrètement la
propagande antivax, dont il est maintenant démontré,
sans aucune ambiguïté, qu’elle émerge de
réseaux et de personnalités liées à l’extrême droite
et (ou) à des « cloaques antisémites » coordonnés
et complices sur les réseaux sociaux.
Cependant, la vaccination ne peut se faire dans
n’importe quelles conditions, nous avons bien
conscience que des doutes existent sur les vaccins.
C’est par l’information, la pédagogie qu’ils peuvent
être levés. Certainement pas par la contrainte. Il est
nécessaire de débattre avec les « vaccino/sceptiques
», sincères, qui s’interrogent légitimement
mais qui reprennent, parfois, les fakenews des
réseaux antivax dont il faut, aussi, démontrer l’inanité.
La pandémie a été le ventre fécond qui a permis au
complotisme d’extrême droite et à l’obscurantisme
antivax de décupler leur audience y compris parmi
celles et ceux que nous côtoyons dans les luttes
sociales.
Sur le site de VISA nous avons fourni un argumentaire
pour combattre, sans concession, ces calamités
dans deux articles intitulés :

  • Les théories complotistes sont une impasse
    et un danger mortel pour toutes celles et ceux qui
    luttent pour une société libre, fraternelle et égalitaire.
  • VISA : Contre les virus de l’extrême droite,
    VISA développe son vaccin AntiRN.
    Il ne s’agit pas, ici, de reprendre ce travail déjà
    effectué mais de préparer, à partir d’analyses et
    d’informations pertinentes la vigilance et la riposte
    contre ce danger mortel : L’émergence et le développement
    d’une extrême droite qui en revendiquant
    et prenant carrément la direction politique
    d’une partie non négligeable des manifestations
    antipass/antivax se trouve en capacité d’un développement
    militant exponentiel.
    La responsabiliTE du gouvernement
    C’est la politique du gouvernement Macron qui a
    constitué, en partie, le tremplin de cette extrême
    droite nationale/socialiste/souverainiste qui
    parade dans de nombreuses villes tous les samedis
    :
    La gestion désastreuse de la pandémie par le
    gouvernement, ses mensonges sur les masques,
    ses responsabilités avec celles des gouvernements
    précédents concernant le démantèlement du
    service public de santé doivent continuer à être
    dénoncés.
    Ce sont bien les gouvernements successifs qui ont
    systématisé les coupes budgétaires et organisé la
    gestion des hôpitaux selon des critères de rentabilité
    commerciale.
    Ce sont bien les gouvernements successifs qui ont
    plombé les dépenses de la Sécurité Sociale en
    supprimant, massivement, les charges des entreprises,
    dont les conséquences furent la fermeture
    de milliers de lits et de milliers de postes.
    Par ailleurs, la mise en place du pass sanitaire,
    imposé au « forceps », sans concertation, ni débat
    démocratique, en particulier les mesures concernant
    tous.tes les salarié.es, n’est pas acceptable.
    Il apparaît évident, que le gouvernement a voulu,
    en martelant pendant des mois que les soignant.es
    devaient, en premier, être soumis.ses à la vaccination
    obligatoire, stigmatiser et se venger de celles
    et ceux qui ont été aux avant-postes de la dénonciation
    de sa politique de destruction de la santé.
    Le fait que l’obligation vaccinale ne concerne
    toujours pas les policiers est aussi révélateur. Le
    gouvernement préserve le corps répressif de l’État
    régalien de ses injonctions sanitaires pour
    permettre la poursuite et une continuité efficace
    de la répression des mouvements sociaux.
    Il est inadmissible que cette crise sanitaire serve de
    prétexte à une nouvelle casse sociale et démocratique.
    Il est inadmissible que les employeurs puissent
    contrôler l’état de santé des salarié.es et suspendre
    unilatéralement leur contrat de travail à la seule
    présomption de maladie, sans avis du médecin du
    travail.
    Il est inadmissible que le gouvernement ait eu la
    ferme intention, heureusement retoquée par le
    conseil constitutionnel, de donner le pouvoir aux
    employeurs de rompre unilatéralement un CDD ou
    un contrat de travail temporaire.
    Au final, la loi, et l’état d’esprit de ses concepteurs,
    fragilisent encore davantage le contrat de travail et
    aggrave le rapport de subordination en renforçant
    les moyens de pression, qu’ils soient légaux ou
    perfides, des employeurs vis-à-vis des salarié.e.s.
    Macron profite de la situation, ce
    n’est pas un « scoop ».
    De tous temps les classes dominantes se sont adaptées
    aux situations auxquelles elles étaient confrontées
    pour, soit en limiter les conséquences néfastes
    pour elles-mêmes, soit pour en tirer un profit,
    financier et politique.
    Il est clair que la multinationale Pfizer profite, elle
    aussi, de la situation en réalisant des surprofits
    démentiels. C’est cette logique capitaliste au détriment
    du plus grand nombre qui doit être dénoncée
    et combattue.
    Mais ce n’est pas le vaccin Pfizer qui doit être combattu,
    ni la logistique que met en en place le
    gouvernement, avec les professionnels de santé
    pour faciliter la vaccination.
    Les rePEres politiques et la
    vigilance antifasciste alTEREs
    pendant la panDEmie.
    Le confinement/isolement de chacun.es a entravé
    les échanges et élaborations collectives. Pendant
    ces périodes, les complotistes ont pu diffuser leur
    propagande et leurs manipulations délétères.
    La colère légitime contre Macron et son gouvernement
    ne doit en aucun cas mener à une alliance,
    qu’elle soit objective ou de circonstance avec
    l’extrême droite !
    L’approbation, par certain.e.s de nos camarades de
    lutte, et d’intellectuels de gauche, d’une partie des
    thèses développées dans Hold Up a démontré la
    capacité perverse de l’extrême droite à brouiller le
    repères.
    Par ailleurs, la négation du danger réel du complotisme
    et de la nécessité de le combattre a affaibli la
    vigilance antifasciste.
    Certain.es d’entre nous se sont d’autant plus
    laissé.es abuser que les mensonges complotistes
    étaient « enrobés » d’un discours anti-système et
    de critiques justifiées de l’incompétence et des
    mensonges du gouvernement Macron.
    Des déclarations minimisant le danger de l’extrême
    droite qui expliquaient que nous serions déjà sous
    le fascisme ont, elles aussi, brouillé les repères.
    Elles nous reviennent « en boomerang » avec les
    détournements actuels des symboles du nazisme
    dans les manifestations antipass/antivax.
    A VISA, nous ne mettrons jamais sur le même plan
    un gouvernement ultra libéral, type Macron ou
    autre, créature du système bonapartiste de la 5ème
    république, avec le fascisme.
    Les affiches représentant Macron grimé en Hitler et
    en Pétain sont pour nous des supercheries, destinées
    à « brouiller les pistes » en banalisant les
    partis fascistes, nazis et antisémites dans une perspective
    de dédiabolisation identique à celle qu’a
    réalisé et réussi, en partie, le FN/RN.
    Nous combattons énergiquement les slogans
    confusionnistes du type « dictature sanitaire », «
    résistance », « dénonciation des collabos ». Cela
    constitue pour nous une insulte ignoble pour celles
    et ceux qui ont combattu le nazisme et les dictatures
    et qui ont été torturé.es, déporté.es, exécuté.
    es, massacré.es par ces régimes.
    Nous dénonçons aussi le caractère abject de
    l’expression « apartheid sanitaire » qui banalise les
    discriminations, crimes et massacres endurés par
    les victimes du colonialisme et l’esclavage.
    PREsence de l’extREme droite dans
    les manifestations
    anti-pass/antivax
    Depuis près d’un mois et demi, chaque samedi, se
    déroulent des manifestations où se côtoient des
    opposant.es au pass sanitaire, à l’obligation vaccinale,
    ou par principe à la vaccination en tant que
    telle. Ces manifestations sont, pour la plupart,
    investies par l’extrême droite et appelées par ses
    réseaux, partis et groupuscules.
    Certain.es de nos camarades du mouvement social
    ou syndical y participent, d’autres refusent d’y aller.
    Dans quelques villes des cortèges, séparés des
    fascistes, sont organisés.
    Le rôle de VISA n’est pas de se positionner sur la
    meilleure stratégie syndicale à adopter pour empêcher
    ou réduire la capacité des fascistes de phagocyter
    les manifestations :
  • Soit y participer en s’efforçant de dénoncer
    et, si possible, d’en éjecter les fascistes.
  • Soit ne pas s’y rendre en pensant que ces
    tentatives sont vaines.
  • Soit organiser ses propres cortèges syndicaux
    séparés des fascistes.
    Par contre, notre rôle est d’alerter sur une situation
    plus que préoccupante, et de la nécessité de riposter
    à une offensive fasciste inédite et d’ampleur.
    Nous assistons aux premières manifestations de
    masse, qui s’étalent dans la durée, dont l’idéologie
    et les mots d’ordre, accrédités de fait par une majorité
    des manifestant.es sont aux mieux individualistes,
    aux pires réactionnaires ou provenant de
    l’extrême droite. Ils légitiment, de fait, comme
    direction politique les extrêmes droites, « sociales
    nationales » (Philippot, Dupont Aignan, Asselineau,
    etc…).
    Jamais, depuis la cREation du Front
    National, l’extREme droite n’avait
    ETE en capaciTE D’Elargir sa base
    sociale d’une telle fACon.
    Le mouvement antivax et le complotisme sont pour
    Philippot et son parti « Les Patriotes » une occasion
    inespérée de constituer une « réserve militante »
    active pour développer son projet politique.
    Même si le chiffre de 10 000 membres qu’il
    annonce concernant son parti doit être pris avec
    réserve, il est certain que depuis les premières
    manifestations contre les décisions sanitaires prises
    par Macron en juillet, Philippot est l’un de ceux qui,
    à l’extrême droite, engrange le plus grand bénéfice
    de la situation politique actuelle.
    Le danger est que l’adhésion à une radicalité d’extrême
    droite risque de supplanter celle dont bénéficiait
    le mouvement social et syndical.
    Dans ses tentatives, souvent réussies, de noyauter
    les manifestations du samedi, Philippot côtoie la
    concurrence bienveillante des intégristes homophobes,
    anti-avortement.
    Outre la présence assumée d’une partie de
    l’extrême-droite « institutionnelle » c’est également
    toute une galaxie de groupuscules fascistes qui
    défilent depuis près de 2 mois dans de nombreuses
    villes. :
    Civitas, l’Action Française, des résidus de Génération
    Identitaire, « Des Tours et des Lys », militant.es
    locaux du RN, de l’Adsav, parti ultra-nationaliste
    breton d’extrême droite, de l’Alvarium d’Angers,
    l’Edelweiss d’Annecy etc.
    Une radicaliTE
    de plus en plus violente
    Si beaucoup d’autres groupes ne s’affichent pas, la
    présence de l’extrême-droite dans les cortèges des
    manifestations anti-pass sanitaire ne fait absolument
    aucun doute…et parfois ils passent à l’action !
    Le syndicat Sud Santé Sociaux a dénoncé les agressions
    du groupe d’extrême-droite : « Des Tours et
    des lys », au cours de la manifestation contre le pass
    sanitaire, samedi 21 août à Tours. Deux manifestants
    avaient été blessés.
    Des néonazis ont agressé des militant.e.s le samedi
    31 juillet lors de la manifestation à Nantes et un
    groupe de fascistes a attaqué le cortège du mouvement
    social à Grenoble le 4 septembre, faisant
    plusieurs blessé.es.
    Les complotistes Qanoniens ne restent pas en
    stand by alors que depuis le début de la pandémie,
    sur un conglomérat de sites français, ils appellent
    et préparent l’insurrection contre les politiciens «
    pédophiles » et « tueurs d’enfants ». Le mot d’ordre
    « touchez pas à nos enfants » inscrit sur les
    pancartes de certain.e.s est directement inspiré de
    leurs insanités délirantes.
    Dans ce « bouillon de culture » d’extrême droite, il
    faut ajouter le réseau « Réinfo Covid ». Même si
    tous.tes ses initiateur.trices ne sont pas issu.es de
    l’extrême droite, elles et ils lui servent objectivement
    la soupe sans le savoir ou « à l’insu de leur
    plein gré ».
    L’antisémitisme doublé de négationnisme et
    révisionnisme, dont l’expression la plus révélatrice
    et odieuse est le port, par certain.es manifestant.
    es, d’une étoile jaune, comparant le statut des
    non vacciné.es aux victimes juives de la discrimination
    et de la shoah pendant la guerre, irrigue toute
    ces familles politiques d’extrême droite.
    L’exemple de Louis Fouché, leader de Réinfo covid,
    qui explique dans une vidéo que le nazi Eichmann
    n’était qu’un petit fonctionnaire remplissant des
    trains de voyageurs en ignorant le sort réservé aux
    juifs partant pour Auschwitz en est le révélateur.
    Comparer les discriminations des juifs sous le
    nazisme avant leur anéantissement dans les camps
    d’extermination avec celles des non vaccinés pouvant
    subir les contraintes du pass sanitaire est une
    « saloperie » orchestrée par les nazis français. Le
    but est de banaliser le nazisme qui ne serait,
    somme toute, pas plus grave que l’instauration
    d’un pass sanitaire.
    Cet antisémitisme exprimé aussi, parfois, par des
    manifestant.es ignorant.es, sans repères et
    confus.ses doit être condamné sans équivoque.
    Une des caracTEristiques de cette
    mouvance, fascistOIde, partie
    prenante de la mobilisation
    antipass/antivax est le recourS A
    la violence.
    Depuis le début des manifestations, pendant ou en
    dehors de celles-ci, des attaques ciblées contre des
    journalistes, des élu.es, des pharmacien.nes, des
    centres de vaccinations ont été perpétrées.
    Sur les lieux de travail, des agressions verbales sont
    également proférées en direction des personnels
    vaccinés.
    Quelles seront les prochaines étapes ? Agressions
    de pharmacien.nes ? De médecins ? De bénévoles
    ? D’agents territoriaux ?
    Les fascistes, nazis et antisémites se sentent pousser
    des ailes :
    Cet été la tombe de Simone Veil a été plusieurs fois
    recouverte de croix gammées.
    Le mouvement ouvrier et syndical fait aussi parti de
    leurs cibles :
    Le Local national de l’Union Syndicales Solidaires a
    été détérioré avec des tags fascistes.
    La stèle d’hommage à Pierre Maître, syndicaliste
    CGT assassiné il y a 40 ans sur un piquet de grève
    par une milice patronale, a été dégradée par une
    inscription fasciste.
    Ce sont les méthodes habituelles et récurrentes
    des mouvements fascistes.
    L’ensemble des partis, mouvements, associations,
    organisations syndicales, sociales et politiques qui
    défendent les acquis démocratiques doivent
    condamner ces exactions, et exprimer leur solidarité
    avec les personnes et les organisations victimes
    de ces actes.
    En ce qui nous concerne se pose la question de la
    riposte et de la protection, dans l’unité, des lieux et
    des personnes visées par les fascistes.
    La vigilance
    et la contre-offensive
    sonT A l’ordre du jour !
    RETROUVEZ L’ENSEMBLE DES DOSSIERS VISA
    SUR LE SITE INTERNET