CSSCT lignes D&R Jan. 2022

17 Jan 2022

Appuyez sur “voir en plein écran” pour lire le tract. Ensuite vous pouvez le télécharger (bouton dans la barre du bas). Pour sortir du tract appuyez sur le bouton en bas à droite .

CSSCT-janvier-2022

EN CAS DE CONTACT EN MILIEU SCOLAIRE

• Lorsqu’un cas de Covid est déclaré dans une classe, les parents peuvent attendre la fin de la journée pour aller chercher les enfants cas contact.
• Le test PCR n’est plus exigé en cas de cas contact.
• Les trois autotests sont gratuits, sur présentation d’une attestation délivrée par l’école, disponibles en pharmacie.
• Si un cas nouveau cas positif est identifié dans une classe dans un délai inférieur à 7 jours, les élèves n’ont plus à répéter le parcours des 3 tests en
5 jours.
• Il n’est plus nécessaire de fournir une attestation après chaque test. Une seule attestation sur l’honneur suffit, à partir du premier autotest Covid, pour
un retour en classe.
Pour les enfants de plus de 12 ans, ce sont ces règles qui s’appliquent :
• Lorsqu’un enfant est positif avec une vaccination complète : isolement de 5 jours, si le test effectué le 5e jour est négatif et en l’absence de
symptômes depuis 48h ; isolement de 7 jours dans le cas contraire.
• Lorsqu’un enfant est positif sans vaccination ou avec une vaccination incomplète : isolement de 7 jours, si le test effectué le 7e jour est négatif et en
l’absence de symptômes depuis 48h ; isolement de 10 jours dans le cas contraire.
• Lorsqu’un enfant est cas contact avec vaccination complète : pas d’isolement, autotest à J-0 et à J+2 et J+4.
• Lorsqu’un enfant est cas contact sans vaccination ou avec vaccination incomplète : isolement de 7 jours, autotest à l’issue de l’isolement.
Pour les enfants de moins de 12 ans, ce sont ces règles qui s’appliquent :
• Lorsqu’un enfant est positif, quel que soit le statut vaccinal : isolement de 5 jours si l’autotest réalisé le 5e jour est négatif et en l’absence de
symptômes depuis 48h ; isolement de 7 jours dans le cas contraire.
• Lorsqu’un enfant est cas contact, quel que soit le statut vaccinal : il peut rester en classe si l’autotest est négatif à J-0 et si les autotests faits à J+2 et
J+4 sont également négatifs par la suite.

CABINET MEDICAL MELUN

Sur le site de Melun, il n’y a plus de médecin de soin depuis septembre 2021 et plus de médecin du travail depuis novembre 2021. SUD-Rail
a déposé une audience afin de ne pas laisser un désert médical pour les cheminots sur le site de Melun. Lors de l’audience, nous avons
appris que le médecin de soin est contre le pass sanitaire et par conséquent, il ne peut plus exercer pour le moment. Au sujet du médecin du
travail, un processus de recrutement est en cours mais face aux difficultés de recrutement pour une affectation sur le site de Melun, la
direction OPTIM SERVICES se dirige vers un recrutement sur Paris à 100% en espérant qu’il accepte certains jours de présence sur Melun.
La direction du service médical étudie également la possibilité de confier certaines visites médicales à une infirmière. Nous avons demandé
la présence du médecin sur Melun au moins 3 jours par semaine comme actuellement, pour nous c’est un impératif pour les agents et qu’une
infirmière reste sur Melun pour assurer une présence pour tous les problèmes quotidiens (blessure, agression, etc).
Il y aura également fin 2022, un déménagement des locaux suite aux futurs travaux prévus sur Melun. Actuellement, la direction recherche

une surface d’environ 200m2 aux alentours de la gare afin d’accueillir la médecine du travail et de soins. Nous serons vigilants car pour SUD-
Rail, il est inconcevable de ne plus avoir de cabinet médical sur le site de Melun.

PAPRIPACT

Le PAPRIPACT (Programme Annuel de Prevention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail) nous a été
présenté en fin d’année 2021. On peut dire que cette année le travail n’a pas du tout été abouti, la direction se cachant derrière des
problèmes d’organisation dus à la COVID.
Pourtant il s’agit d’un document très important qui régit une grosse partie des orientations et budgets qui sont liés à la santé et la sécurité des
salariés.
Une expertise a été réalisée et présentée en CSSCT, elle n’est vraiment pas à l’avantage de la direction et nous a confirmé notre ressenti.
Nous allons juste vous donner une des lignes de cette expertise qui résume assez bien la situation:
« Cette montée en « plaques » induit une plus grande distance avec le terrain, une moindre proximité entre agents, de moindres
connaissances pratique du terrain, etc… Leur mise en œuvre interroge en termes d’efficacité opérationnelle ».

PORTES CABINE RER NG
Nous sommes toujours sur le sujet des portes cabine de RER NG.
Nous espérons que la direction va vraiment prendre la mesure des
inquiétudes sur ce sujet.
Avec toutes les remontées que nous avions déjà fournies sur les
Régio2N, nous ne laisserons pas passer un risque accru d’agression ou
des portes qui risquent de laisser passer le bruit et les odeurs de
cigarette dans la cabine de conduite.
Nous suivrons ce dossier et n’hésiterons pas à aller plus loin si nous
considérons qu’un danger est présent pour les agents.
PARIS SUD-EST

LEGIONELLES
Le 26 octobre la direction prévient les représentants du personnel de la présence de
légionelles au 41 rue du Charolais. Le sujet légionelle est connu des délégués car
revient de temps en temps. La légionelle se développe dans les circuits d’eau chaude
quand ceux-ci ne sont pas assez chauds et souvent dans les tuyaux quand l’eau
« stagne ». Sans rentrer dans les mesures techniques, des contrôles de la température
de l’eau et de la bactérie sont prévus par la loi. La transmission de la maladie à l’homme
se passe par aérosol de l’eau chaude donc quasiment exclusivement lors des douches.
La période d’incubation se situe entre 2 et 12 jours (généralement 5/6 jours).
C’est donc suite à un contrôle début octobre que le problème a été détecté. Tout
cela aurait pu être « normal » si tout avait été comme il faut. Sauf que le contrôle
positif datait du 10 octobre, que le problème a commencé à être traité le 18
octobre et que les salariés et leurs représentants n’ont été averti que le 26 octobre
car un collègue a averti sa hiérarchie suite à la pose d’étiquettes pour le
traitement de la bactérie…
Nous nous sommes un peu énervés suite à cette découverte, notre direction qui n’était
pas au courant était aussi un peu agacée, ne savant pas expliquer ce qui s’était passé.
Pour faire simple, le bâtiment est loué par la SNCF et appartient à Vinci, le relais SNCF est la direction de l’immobilier qui n’a pas jugé
nécessaire de prévenir les occupants. L’argument étant qu’il n’y a pas de douche donc pas de risque… Nous avons rappelé que le principe de
précaution doit prévaloir et que le risque 0 n’existait pas et c’est bien pour cela que l’installation devait être traité. De même, les salariés
auraient dû être prévenus directement pour qu’en cas de symptômes les médecins soient avisés de ce risque ce qui permet une prise en
charge plus rapide de la maladie.
Donc tout a foiré, car il y a eu 8 jours de retard sur le traitement et 16 sur la communication. La direction a fait un mea-culpa et a rappelé à
l’ordre la direction de l’immobilier pour être avisée des suites du traitement et des analyses. En plus d’un traitement par « la chaleur », un
traitement chimique était nécessaire car le traitement thermique n’avait pas suffi, nous avons demandé à ce que les salariés ne soient pas
présents sur le site le temps de ce traitement.
Pour rajouter à tout ce cirque, après avoir fait le tour des locaux, nous avons bien trouvé des douches ce qui prouve le manque de sérieux de
cette histoire.
Nous ne pouvons pas faire grand-chose de plus vu que tout est déjà passé, mais nous avons dit à la direction que cela serait la première et la
dernière fois qu’il devait y avoir un loupé comme celui-là. Nous avons aussi demandé tous les résultats des différentes analyses.
Enfin, suite à ce problème, la direction a fait un état des lieux de toutes les installations et a fait tester une grande partie des réseaux d’eau
chaude sur notre périmètre. Sur 33 prélèvements, 2 se sont révélés positifs et ont été traités, il s’agit des gares de Yerres et Ris Orangis.

ESCALIER POSTE V

Le site du RBC a été fermé pendant trois mois pour des travaux
dont l’escalier donnant l’accès au poste V. A la réouverture du site,
nous nous demandons qui a validé les travaux et surtout cette
escalier dangereux augmentant considérablement le risque
d’accident de travail. Entre la pente, la largeur des marches et les
bords glissants il n’y a rien qui va. Nous avons donc alerté la
direction puis nous avons du menacer d’un droit d’alerte pour
qu’enfin les choses bougent. Une réunion a été organisée le 13
janvier sur place avec le DETA du TMV qui a constaté et reconnu
la dangerosité de cet escalier. Une réunion avec le prestataire
fabriquant est prévue pour trouver une solution technique ou
pour le remplacer. Par contre à ce jour nous n’avons pas encore
la solution qui sera retenue et le délai de mise en œuvre.
PISTE PGV

Comme d’habitude à la suite de travaux sur les sites, on se rend compte qu’après ceux-ci les pistes et
itinéraires sont dans un état déplorable. Nous sommes intervenus pour que celles-ci soient remises en état.
Les plaques ont été remplacées mais restent instables, la direction des lignes D et R va reprendre
contact avec l’INFRAPOLE pour voir ce qui peut être fait. SUD-Rail n’attendra pas indéfiniment pour
agir.

TAPIS GOUSSAINVILLE

Le nouveau tapis dans l’impasse de Goussainville est en cours d ‘installation, nous espérons que
cela règlera définitivement les problèmes que nous rencontrons dans cette impasse depuis sa mise
en service.

PROBLEME DE RAIL

Le déraillement d’un train Fret près de Reims le 26 août 2021 a fait remonter un vrai danger pour la sécurité des personnes et circulations. En
effet, après enquête, ce déraillement est dû à une rupture du rail et a montré un défaut de fabrication. Le développement de la fissure s’effectue
depuis des défauts imputables à la fabrication, orientés longitudinalement par l’opération de laminage. La fissuration progresse le long de ces
défauts et peut conduire à la rupture du rail. La direction Réseau a donc lancé un plan de vérification des zones de rail où pourrait exister ce
type de défaut. Nous avions donc posé une demande de CSSCT extra pour vérifier que le défaut était bien pris en compte sur notre périmètre.
Lors de la première réunion, la direction malgré notre demande nous a expliqué que nous n’étions pas concernés, nous avons donc du leur
fournir des documents pour leur prouver l’inverse… Changement de discours et quasi excuses de nos dirigeants lors de la deuxième
réunion, les rails ont bien tous été vérifiés et qu’aucun défaut n’avait été constaté sur PSE.