L’augmentation des salaires et des pensions : une priorité !

10 Fév 2022

Appuyez sur “voir en plein écran” pour lire le tract. Ensuite vous pouvez le télécharger (bouton dans la barre du bas). Pour sortir du tract appuyez sur le bouton en bas à droite .

cp_intersyndicale_-_10_02_2022

Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même
priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et
les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur
service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des
soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles
obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des
entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser
ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants,
de nombreux secteurs professionnels ont débrayé, la question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien
des salarié-es dans les entreprises et les services.
La jeunesse est-elle aussi est confrontée à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an.
Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz).
En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a également une augmentation importante des prix
des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est
un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus
du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à
augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur
l’évolution des prix.

Pour les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL,
UNEF et VL :
Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans
la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires
Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice.
Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction
Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur
les échelles de carrière dans le public et les classifications dans le privé.
Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités
Tout au long du mois de février, les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier.
 Il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les
hommes. Aussi, nos organisations appellent à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors
de la journée internationale des droits desfemmes. Alors que la première loisur l’égalité professionnelle
fête ses 50 ans et que les luttes féministes exemplaires se sont développées, gouvernement et
employeurs refusent de financer des mesures pour s’attaquer véritablement aux racines des inégalités
salariales. Les organisations syndicales appellent à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars
prochain partout pour exiger des mesures concrètes afin d’éradiquer les inégalités et revaloriser les
métiers féminisés.
 Il faut imposer que les qualifications acquises, l’expérience professionnelle soient corrélées aux niveaux
de rémunération et agir pour une limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les
organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL appellent à une journée de grève et de manifestations
interprofessionnelles le 17 mars prochain.
Dans l’attente, elles soutiennent les mobilisations qui se développent dans les entreprises et le secteur
public. Elles s’adressent aux salarié-es du privé et aux agent-es du secteur public pour maintenir la pression
et exiger l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat.
Elles proposent de construire, dès à présent, les conditions d’un grand 1

er mai unitaire.

Paris, le 10 février 2022