Commission paritaire du 1er mars 2022 : on est très loin du compte…

3 Mar 2022

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01-03-2022-Tract-CasiCSECCGPF-CP-mars-2022

Une réunion de la Commission paritaire s’est tenue le 1er mars ◼ Il ne s’agissait, pour
le collège employeurs, que d’annoncer les mesures salariales qu’il avait décidé, et non
de négocier ◼ Et encore une fois, nos employeurs-syndicalistes se contentent
d’appliquer aux personnels des CASI et du CCGPF ce qu’ils considèrent comme
insuffisants pour les cheminots.
Suite aux NAO à la SNCF
Les dernières négociations salariales à la SNCF avaient abouti à 2 mesures jugées
insuffisantes par les cheminot-es : une augmentation de la prime de travail de 220€ pour
l’ensemble des salarié-es de la SNCF et une augmentation annuelle de 130 € pour les plus bas
salaires.
 Mais le collège employeurs s’est donc contenté d’appliquer les mêmes mesures : une
augmentation de 1,57 point pour l’ensemble des salarié-es des CSE/CASI et du CCGPF
et une augmentation de 0,93 point pour le personnel des qualifications comprises allant
de E1 à M2.
Par ailleurs, les qualifications E2 et M1 sont augmentées de 2 points.
La délégation SUD-Rail est intervenue pour que les personnels CSE/CASI/CCGPF touchent les
mêmes « gratifications exceptionnelles » que les cheminot-es : le collège employeurs a
refusé !
C’est donc, pour beaucoup d’entre nous, des coefficients avec 2 chiffres derrière la virgule,
comme si arrondir au chiffre supérieur allait ruiner les CSE/CASI/CCGPF.
Alors que les prix ne cessent d’augmenter, notamment dans le domaine de l’énergie, ces
mesures sont loin d’être suffisantes.
Il nous faut de réelles augmentations de salaires !
Une diminution du nombre de coefficients
Le collège employeurs a décidé de modifier la grille des coefficients, en passant de 5
coefficients exécution à 3, en fusionnant les qualifications E1, E2, E3 en E1. Avec cette
fusion, certains postes passeront à la qualification supérieure, comme les bibliothécaires A
(maintenant fusionnés avec les bibliothécaires B), les ouvriers qualifiés, les seconds de
cuisine et les chefs chargés A.
C’est l’ensemble de la grille qui doit être revue
Cela fait des années que la grille des salaires est obsolète, qu’elle ne reconnait plus ni les
qualifications, ni les compétences. Le collège-employeurs a refusé de la renégocier lors de la
réécriture de la convention collective, et fait du bricolage à chaque hausse du SMIC ou quand
la SNCF annonce des mesures pour les cheminot-es.

D’autres choix sont possibles
Il est urgent que le collège-employeurs entende la colère des salarié-es des CSE/CASI/CCGPF, qui n’en
peuvent plus de ces salaires trop bas et du manque de reconnaissance !
Dans le passé, nous avons pu obtenir des avancées. Mais quand cela s’est fait, c’est
toujours grâce à la mobilisation de toutes et tous.
Dans nos CSE, nos CASI et au CCGPF, il est temps de nous organiser pour
gagner de nouveaux droits et de meilleurs salaires.
Des actions locales se mettent en place, de façon unitaire (pétitions,
grèves, débrayages), parce que rien n’empêche de faire mieux que la
convention collective. C’est un bon début pour faire entendre notre
colère.
Construisons ensemble le mouvement qui contraindra le collège
employeurs à écouter les salarié-es.