Commission paritaire du 31 mai 2022 : l’augmentation des salaires, c’est pour quand ??

16 Juin 2022

Appuyez sur “voir en plein écran” pour lire le tract. Ensuite vous pouvez le télécharger (bouton dans la barre du bas). Pour sortir du tract appuyez sur le bouton en bas à droite .

Tract-CasiCSECCGPF-CP-mai-2022

Une réunion de la Commission paritaire s’est tenue le 31 ma
i

Il ne s’agissait, pour le
collège employeurs, que d’annoncer ce qui avait déjà fuité depuis des semaines : le
versement d’une prime PEPA équivalente à celle des cheminots

 Mais toujours rien
en termes d’augmentation de salaire, avec un premier coefficient de notre g
rille

inférieur au smic.
Une prime, oui… mais pas pour tous nos collègues
Le collège employeurs a annoncé officiellement que

, cette année, la prime PEPA

(prime pouvoir

d’achat) serait versée aux personnels des CSE/CASI/CC

GPF, dans
les mêmes conditions que pour les cheminots : Versement de 600
€ net pour les collègues dont les revenus bruts annuels sont
inférieurs à 29 000 €, ou versement de 300 € net pour les
collègues dont les revenus bruts annuels sont compris entre 29
001 € et 57 000 €.
Il a précisé les 2 conditions à rempli

r : avoir 3 mois de contrat en

2021 et être présent

-e à l’effectif au 1er juin 2022 sans rupture de

contrat avec la condition précédente.
La délégation SUD

-Rail s’est abstenue, parce que ces conditions ne tiennent pas

compte des spécificités de notre secteur et notamment du CCGPF :
Pour que les activités sociales au niveau national puissent exister, il est nécessaire

d’embaucher un grand nombre de salarié

es saisonniers, donc des femmes et des

hommes avec des contrats précaires.
Un pourcentage important sont fidélis

é

es et reviennent chaque année, alors ne pas les inclure
dans le champ d’application afin qu’ils/elles bénéficient de cette mesure est une grave erreur de
la part de l’organisation syndicale majoritaire.
Sans elles et eux, sans leur savoir

-faire, leur professionnalisme aucun village ne pourrait ouvrir et
offrir aux cheminots ainsi qu’à leur famille des vacances. Pour nous, il n’était pas possible de

valider un tel accord qui exclut des dizaines de collègues régulier

e
s. sous prétexte qu’elles/ils ne

sont pas en CDI, et de les laisser au bord du chemin ; ces salarié

es méritent tout autant que les

autres.
Et d’ailleurs, pour quelles raisons faudrait

-il instaurer des conditions pour en bénéficier ? Pour
faire à l’identique de la SNCF ? Mais, mesdames, messieurs les employeurs, il s’agit d’une prime « pouvoir d’achat » ! Prouvez-nous qu’il vous est encore possible de réfléchir, d’être force de
propositions, que vous n’avez pas oubliez qui vous êtes, permettant ainsi à tous les salarié
-es

d’en bénéficier
!

Le président de l’association des employeurs affirme qu’il a pris en compte notre demande (ô
combien légitime !) ; hé bien à vous de jouer messieurs les employeurs si responsables dans des
entreprises très loin d’être comme les autres vraiment !

Rien sur la question des salaires
L’inflation est en train d’exploser ; de plus en plus de salarié-es ont du mal à vivre décemment. Face à cette
situation, le gouvernement a été obligé d’augmenter (un tout petit peu) le SMIC au 1er mai… ce qui fait qu’à
nouveau le 1er coefficient de notre grille (149,41) est en dessous du SMIC de près de 30 euros.
Rappelons que depuis mars 2022, les 3 anciens premiers coefficients qui ont été fusionnés en un seul :
donc, ce sont des centaines de collègues des CSE/CASI/CCGPF (employé-e ou
agent-e de restauration, cuisinier-es, agents des AS, animateur-trice,
agent- administratif-ve, employé-e de collectivité ou d’entretien,
etc) qui ont un coefficient de base en dessous du SMIC. Ce
n’est pas acceptable !
Pour les autres catégories, ce n’est guère mieux : les
employé-es catégorie 2 (ex-catégorie 4, économes,
directrices et directeurs d’ALSH, bibliothécaires, secrétaires,,..),
ne sont que 30 euros bruts au-dessus du smic.
Les agent-es de maitrise 1 ne sont qu’à peine 150 euros
au-dessus du SMIC !
Nous subissons un nouveau tassement (vers le bas évidemment) de
notre grille !
Face à cette situation, le collège employeurs n’a fait aucune proposition,
renvoyant à une future réunion de la Commission paritaire.
Pourtant, c’est bien l’ensemble de la grille des salaires qui doit être revue : Cela fait des années qu’elle est
obsolète, qu’elle ne reconnait plus ni les qualifications, ni les compétences.
Le collège-employeurs a refusé de la renégocier lors de la réécriture de la convention collective, et fait du
bricolage à chaque hausse du SMIC ou quand la SNCF annonce des mesurettes pour les cheminot-es.
Il est urgent que le collège-employeurs entende la colère des salarié-es des CSE/CASI/CCGPF, qui n’en
peuvent plus de cessalaires trop bas et du manque de reconnaissance !
Dans le passé, nous avons pu obtenir des avancées. Mais quand cela s’estf ait, c’est toujours grâce à la
mobilisation de toutes et tous.
Dans nos CSE, nos CASI et au CCGPF, il est temps de nous organiser pour gagner de nouveaux droits et de
meilleurs salaires.

La composition de la Commission paritaire
Suite aux élections des représentant-es du personnel des salarié-es des CSE/CASI/CCGPG qui se sont
tenues en 2021 et 2022, il n’y aura pour les 2 ans qui viennent que 3 représentant-es CGT et 1
représentant-e SUD-Rail/Solidaires pour représenter les personnels au sein de la Commission paritaire.