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pave-TMV-DCI-30.09.2022-complet

La situation de l’emploi sur L’INFRAPOLE PSE est vraiment préoccupante. Il faut que la direction

arrête de prétendre que tout va bien et que les autorisations d’embauches seront faites à la fin de l’an-
née.

Le sous-effectif est permanent, la pression sur ceux qui sont en brigades ou équipes est de plus en plus
forte, les conditions de travail se dégradent à vue d’œil, les infractions à la règlementation du travail
sont quotidiennes !
Il est grand temps d’arrêter ce massacre !

Il faut embaucher du personnel maintenant ! Et pour cela pro-
poser des revalorisations des salaires pour les rendre attractifs.!!

En 2021 en France, il y a eu 1,3 million de démissions. A la SNCF nous avons atteint des plafonds
jamais vus.
Peut-on réduire l’hémorragie de démissions ?
NON, si les patrons ne changent pas leur façon de diriger les salariés !

Si on ne remet pas en cause la « modernisation managériale » qui met en compétition les travail-
leurs avec des primes, des évaluations individuelles et des objectifs personnalisés.

Si on ne dénonce pas un management « sournois » qui crée un sentiment de concurrence les uns
envers les autres qui sont, en premier et avant tout, nos collègues.

Si on ne combat pas un management « agressif » qui crée un individualisme forcené qui est mal-
venu dans notre monde du travail où l’on doit pouvoir compter les uns sur les autres.

Si on renonce et qu’on accepte la difficulté, créé par ce système, de se sentir individu noyé dans
un collectif où l’esprit d’équipe disparait petit à petit.
A plusieurs, nous sommes plus forts, plus performants, plus soudés.
Remettons en avant le collectif avant l’individuel !

Notre direction fait malgré tout des efforts, mais… Sur 93 embauches à
réaliser, seules 43 ont été faites à mi septembre!
On compte également 5 licenciements, 10 démissions, 7 ruptures de
contrat, 13 départs en retraites et 1 décès.
Pur les mutations, ce sont 13 collègues qui arrivent pour 31 de partis…

L’Inspection du Travail a demandé des explications aux
DEt de l’INFRAPOLE PSE sur un sujet préoccupant
pour beaucoup, il s’agit du risque amiante, dont il n’est

plus besoin de démontrer la nocivité et le risque de can-
cer de la plèvre que ce matériau peut provoquer.

Il semblerait que les réponses apportées par le DEt ne
répondent pas totalement aux questions de l’inspectrice
du travail. À noter aussi que la direction ne semblait pas
disposée à transmettre aux représentants du personnel
ces courriers puisque les échanges ont commencé en
mars 2022 et qu’ils n’ont été transmis qu’à la demande
expresse de l’inspectrice du travail.

En ce qui concerne la créosote, on nous signale un chan-
gement dans la formulation chimique. Mais pour l’instant rien ne prouve qu’à moyen et long termes celle

-ci sera moins dangereuse ! SUD-Rail a demandé à la direction nationale :

  • De respecter la loi sur l’utilisation obligatoire de créosote type C et faire les deux contrôles obligatoires
    dans l’année par la cellule toxicologique de la SNCF.
  • D’agir pour que les traverses soient moins imprégnées.
  • D’instaurer une planification plus rigoureuse des commandes pour que Bretenoux ne soit pas tenté de
    “bâcler” le processus de créosotage en créant des amas visqueux à la surface.
  • D’investir dans des outils techniques (tunnel de séchage) qui permettent de s’assurer que les traverses

sortent parfaitement sèches en sortie de chaîne, permettant ainsi d’éviter les accidents de travail par brû-
lure.

  • De généraliser le suivi médical renforcé pour tous les agents en contact avec les traverses (SM, SE,
    VOIE etc…).

Pour ce faire SUD-Rail utilisera les moyens juridiques à sa disposition, localement et nationale-
ment, pour mettre la direction devant ses responsabilités

(Droits d’alertes CHSCT, droit d’Alerte environnemental…).

Et pour la silice dont la nocivité est proche de celle de l’amiante, quand aurons-nous les résultats d’em-
poussièrement et à quand l’obligation d’humidifier le ballast avant travaux ? Un mode opératoire est en

cours et en parle. Alors pourquoi se poser des questions et ne pas agir rapidement?
On rappellera que notre direction, suivant le type de travaux, met à disposition des agents des masques de
type FFP3. Ceux-ci ont une durée de protection d’une heure. Pas d’hésitation, protégeons nous!

Non contente d’engranger des profits records, la direction SNCF ne fait pas
le choix d’annoncer un plan de recrutements mais celui de racheter les repos
compensateurs des agents de la production. « Ton congé est refusé… pas de
problème, on te rachète un repos » … SUD-Rail tient à rappeler à nos patrons
que les repos RM, RU, RQ sont bien des repos de compensation et pas une
monnaie d’échange pour faire augmenter artificiellement les rémunérations !
Avec des bénéfices records annoncés, une trésorerie du groupe florissante,

des perspectives de trafic dans le vert… tout devrait être réuni pour augmen-
ter les salaires dans l’entreprise. Dans le contexte d’inflation galopante, les

salarié-e-s sont en droit de demander leur part, pour vivre dignement.
Juste avec une autre politique salariale comme le revendique SUD-Rail,
c’est 400€ mensuels par cheminot-e !
Mais non, pour nos directions (qui elles vont s’en mettre plein les poches
avec les résultats 2022), si les salarié-e-s veulent leur part, ils devront vendre
leur temps de repos… Pas question de partager !
Cette direction fait vraiment preuve d’un cynisme sans nom !

Que dire des travaux réalisés par des entreprises exté-
rieures et qu’il faut reprendre parce que c’est mal réa-
lisé ?

La liste des échecs et des couacs est longue. Mais dans
ces cas à répétition, la direction ne trouve rien à redire

et préfère faire payer le coût de ses abus aux chemi-
notes et cheminots. Et sans jamais remettre en cause

ses choix et ses orientations.
Il n’est plus à démontrer que ces derniers mènent les
salariés de notre entreprise dans le mur.
Mais pour la direction, pas question d’admettre que
ces politiques sont vouées à l’échec. Pour elle, il faut
aller toujours plus loin et casser toujours plus l’outil
de travail des cheminotes et des cheminots ou vider le
travail de son sens.

SUD Rail constate, que l’entreprise fait de plus en plus
souvent appel à l’intérim, aux alternant(e)s pour combler
le manque d’effectif.
Même si pour les alternant(e)s c’est une chance, un
« pied à l’étrier », elles et ils sont là pour apprendre et pas
suppléer au manque d’effectif.

Pour les CDD c’est encore pire puisque certaines et cer-
tains sont déjà à plusieurs contrats pour le même poste, la

même charge de travail !
Pour SUD Rail, ce n’est pas normal, il est grand temps de
leur proposer une embauche en CDI !

Et pour les alternant(e)s ,leur faire une proposition d’em-
bauche à la fin de leur contrat.