Appuyez sur “voir en plein écran” pour lire le tract. Ensuite vous pouvez le télécharger (bouton dans la barre du bas). Pour sortir du tract appuyez sur le bouton en bas à droite .

VIOLENCES-SEXISTES-2022-11-18-SUD-Tract-federal-vf

Du 19 au 25 novembre, c’est une semaine d’actions contre les violences faites aux femmes,
dans l’espace public, dans l’intimité des couples ou familles, mais aussi au travail.
Depuis le mouvement #MeToo, tout le monde dénonce ces violences, la main sur le cœur. Macron en avait
fait « une grande cause du quinquennat ». Farandou à la SNCF une « priorité ». Les accords d’entreprise
pour l’égalité professionnelle et la mixité doivent intégrer un volet sur la lutte contre les violences sexistes et
sexuelles. Dans les SNCF, c’est le GRH00881. Or leur mise en œuvre pose problème.
A l’origine : une faillite de la Justice
Les #MeToo ou #balancetonporc sont nés aussi de l’incapacité de la Justice à prendre en
charge correctement les violences faites aux femmes (ou aux transgenres) : recueil compliqué de la
parole de la victime, biais sociaux de genre dans les investigations, présomption d’innocence valant impunité.
Et un service public de la Justice lui aussi malmené (11 magistrats et 36 personnels non-magistrat pour
100.000 habitants contre 22 et 58 en moyenne européenne).
L’action militante a donc pris le relai, avec une médiatisation qui lui vaut d’être accusée de
« tribunal médiatique » (alors que, par exemple, la médiatisation par l’Etat des prétendus « profiteurs »
du chômage ou des alloc’ n’est, elle, jamais traitée de « tribunal médiatique »).