Dès le lendemain de la réunion NAO à la SNCF, la fédération SUD-Rail a refusé le chantage à la
signature d’un accord qui valide une nouvelle année de perte de pouvoir d’achat des cheminots. Sous
la pression d’une direction qui conditionnait le versement d’une prime de 400€ à cette signature, nous
avons fait le choix de tenter la construction d’une mobilisation forte en décembre et de ne rien
s’interdire. La perspective, proposée par notre organisation syndicale, a clairement mis la
pression sur la direction l’obligeant à mettre en place son accord salarial sans la caution des
organisations syndicales majoritaires à la SNCF.
Le mardi 28 novembre, une interfédérale s’est tenue en présence de l’ensemble des organisations
syndicales représentatives de la SNCF. La proposition SUD-Rail de construire une mobilisation en fin
d’année en vue de la réouverture de négociations salariales a été rejetée par les autres organisations
syndicales, y compris celle n’ayant pas signé l’accord. Nous regrettons ce positionnement alors même
que les signataires de l’accord soulignent l’insuffisance des mesures contenues dans l’accord
minoritaire.