Le 5 octobre : mmettre un coup d’arret aux regressions sociales !

6 Sep 2021

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Communique-commun-des-URIF-5-octobre-21

Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France
appellent à mobiliser l’ensemble des travailleurs-ses, jeunes, retraité.es, du public
comme du privé le 5 octobre par la grève et les manifestations.
Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat utilisent la crise sanitaire pour
accélérer la remise en cause des conquis sociaux, du droit du travail et des libertés
individuelles et collectives, provoquant un accroissement des inégalités et de
l’exclusion sociale.
Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’ile de France
réaffirment leur opposition à un passe sanitaire comme nouvel outil législatif
permettant le fichage et la poursuite de la casse du code du travail et des droits des
salarié.es, par lequel le gouvernement essaye de faire oublier sa responsabilité face
à son incurie en matière de santé publique et face à la poursuite de la casse de
l’hôpital public et des services publics (en Ile-de-France, les hôpitaux Bichat et
Beaujon sont menacés de fermeture, des centaines de lits ont été fermés à l’Hôtel
Dieu, à Avicenne, etc.) ; et exigent qu’il n’y ait aucune sanction contre les salarié.es.
Elles combattent avec véhémence toutes les récupérations de la part de l’extrême
droite et d’une poignée d’antisémites des mobilisations en cours. Les réactionnaires
ne sont pas les bienvenu.es.
Elles exigent la levée des brevets sur les vaccins comme sur les traitements contre
la Covid et en permettre l’accès à tous et toutes en France comme à l’échelle
mondiale, ainsi que des moyens pour la recherche publique.
Elles dénoncent l’utilisation de la précarité pour mettre en concurrence les
salarié.es, (pour la rentrée scolaire, ce sont plus de 5000 contractuel.les qui ne sont
pas renouvelé.es dans l’Education Nationale). Pour les étudiant.es l’investissement
dans les aides directes a baissé ces dernières années, le dernier recul étant celui de
la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous.
Elles exigent l’abandon des contre-réformes de l’assurance chômage qui devraient
rentrer en vigueur le 1er octobre prochain et des retraites qui revient à l’ordre du jour
des réformes gouvernementales : Toutes les organisations syndicales ont signifié
leur refus de s’engager dans une énième concertation sur la question. Le chef de
l’Etat y répond par une provocation en évoquant son intention de faire disparaître les
régimes spéciaux de retraite. Si une telle mesure était mise en œuvre, les URIF
appelleraient les salarié.es à la combattre avec détermination.
Elles invitent les salarié.es, dans les entreprises, les administrations, les services, à

se réunir avec leurs organisations syndicales en assemblées générales, pour
organiser les modalités d’action collective pour obtenir satisfaction sur leurs
revendications.
Les Unions Régionales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL d’Île-de-France
appellent à participer à toutes les mobilisations sociales en cours s’inscrivant
dans un processus de lutte visant à bloquer la politique de régression sociale
du gouvernement, notamment à la grève du 23 septembre dans l’éducation
nationale et à la manifestation du 1er octobre des retraités.

Elles exigent :

 L’augmentation des salaires, du SMIC et des grilles de classifications, du point
d’indice de la fonction publique, des pensions, des minima sociaux et des
bourses d’études.
 De vrais emplois, avec de vrais salaires pour toutes et tous, avec la
revalorisation des métiers dit de première ligne ainsi que l’égalité professionnelle
femmes/hommes.
 L’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage.
 L’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au code du travail et aux
garanties collectives.
 La fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du
démantèlement et des privatisations dans les services publics et dans la fonction
publique et un renforcement de leurs moyens.
 La conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et
environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
 Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le
monde du travail, à commencer par l’abrogation de la loi « sécurité globale » et
des décrets « sécurité intérieure »
 L’arrêt de la précarisation de l’emploi et de la vie des jeunes en formation ainsi
qu’une réforme ambitieuse des bourses scolaires.
 Le rétablissement pour les jeunes du repas à un euro.

Manifestation interprofessionnelle unitaire le 5 octobre à

14h – place de la République