Pourquoi cette réforme est injuste
et doit être combattue :
• À 60 ans, 65 % des salarié·es ne travaillent déjà plus. Allonger
l’âge de départ c’est donc prolonger des situations de précarité
(RSA, chômage, maladie…) et accentuer le déficit de l’assurance
maladie (la majorité des arrêts longue durée sont en fin
de carrière). Cela génère aussi des coûts (versement d’allocation
chômage, RSA), tout en réduisant les recettes de cotisations
sociales.
• C’est aussi retarder l’accès des jeunes à des emplois.
• Les salarié·es qui ont eu un parcours heurté du fait de périodes
de chômage et les femmes qui sont majoritaires à avoir des
carrières incomplètes sont pénalisé·es par l’allongement de la
durée de cotisation. Ils et elles subissent une double peine.
• Retarder l’âge de départ, c’est aussi rogner l’âge auquel on peut
bénéficier de sa retraite en « bonne santé ».