Macron, le mépris, la nausée

10 Nov 2021

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Ce mardi soir, Emmanuel Macron s’est une fois de plus livré à un autosatisfecit de sa
politique. La pandémie ? La situation sociale et écologique ? Tout va bien.
C’est avec tout le mépris qui caractérise les dominants qu’il a parlé de la réforme antisociale
du chômage qui baisse drastiquement les allocations de centaines de milliers de privé.es
d’emploi. Le ton est donné.
Dans le monde rêvé d’Emmanuel Macron, les emplois coulent à flot, la pauvreté n’existe
pas, les patrons et la police sont sympas et on vit bien avec 1 000 euros par mois. Véritable
bonimenteur, il arriverait à faire passer la dégradation et la destruction continues des
services publics pour un service rendu à la population.
Le discours général sur le travail en arrive à nous donner la nausée. Pour en parler comme
il le fait, il faut être bien éloigné de la réalité et méconnaître le quotidien de millions de
salarié.es sous payé.es et aux conditions de travail dégradées qui marquent les corps et
les vies Il annonce abandonner pour le moment une réforme des retraites, mais veut y
revenir dès 2022 pour nous faire travailler toujours plus longtemps.
Pendant que les actionnaires et les capitalistes profitent, pendant que évasion et la fraude
fiscales fonctionnent à échelle industrielle, il n’a jamais été question d’une plus juste
répartition des richesses. Non. Juste du fait que nous allons devoir travailler plus, et plus
longtemps. Rien non plus sur les indispensables changements dans notre modèle de
production et de consommation nécessaires pour faire face à la crise écologique. Juste
une vision technophile, sécuritaire et nucléocrate héritière de l’Etat des années 1960.
Face à l’urgence sociale, l’Union syndicale Solidaires défend qu’aucun
salaire, aucune allocation, aucun minima social ne soit inférieur à 1 700
euros (nets) par une hausse immédiate de 400 euros. Nous défendons
également le fait que les écarts de salaires doivent au maximum être
limités de 1 à 5.
Nous Ne perdroNs pas Nos vies à la gagNer,

Nous vouloNs vivre, pas survivre