L’avenir des cheminots : filiales pour tous !

26 Avr 2021

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La SNCF a décidé de passer par des filiales de la SNCF, créées pour l’occasion, pour répondre à l’ensemble des appels d’offre de TER et Transilien. A SNCF Réseau, la direction veut maintenant appliquer la même méthode.
En 2018, SUD-Rail avait pointé les risques inhérents au désengagement de l’Etat et au transfert des Lignes de Dessertes Fines du Territoires, appelées plus communément petites lignes.
Pour rappel, les « petites lignes » représentent 1/3 du Réseau soit 9125 Km de voies.
Dans un document de la SNCF, il est mentionné aujourd’hui des risques de fermeture de 2955 Km de lignes soit 10% de RFN et 5050 Km de ralentissement soit 1/4 du Réseau. Parallèlement, la loi LOM de 2019 permet aux régions de faire des appels d’offre globaux ou de reprendre en régie les lignes de cette catégorie, c’est-à-dire à la fois l’exploitation des trains mais aussi la maintenance et la gestion de l’infrastructure sur les petites lignes. Comme pour l’ouverture à la concurrence des TER, tout un arsenal législatif se met en place afin de se passer de SNCF Réseau et comme pour l’ouverture à la concurrence des TER, SNCF Réseau a décidé de répondre aux appels d’offres exclusivement via sa filiale privé Sferis.
En 2018, le rapport Spinetta mettait en avant le coût des petites lignes. Aujourd’hui le plan d’attaque se met en place à Réseau.
La SNCF menace de fermer ou de réduire la vitesse de ces petites lignes, poussant les régions dans les bras de Sféris ou d’une société de travaux afin d’assurer l’entretien de ces voies de chemin de fer. Au passage c’est les conditions de travail des salariés de Réseau qui sautent !