Solidaires RATP défend le droit de retrait

13 Sep 2021

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20210712-DroitDeRetrait

A l’aube des premiers confinements, en mars 2020, les agents RATP en premières
lignes devaient faire leur travail, peu importe les conditions dans lesquelles ils et
elles évoluent, avec l’arrivée du covid en Ile-De-France. Nos dirigeantEs, fervents
soldats de la macronie, se cachent derrière l’absence de décision du
gouvernement. Ce sont les agents, fortEs de leur lutte, qui obtiennent les
premières mesures de prévention contre le risque Covid. La Direction répond par
du mépris et de la répression alors que les salariéEs protégeaient légitimement
leur santé face au risque mortel du SARS COV 2.

METRO Ligne 13 et Ligne 11 :
Le 3 mars 2020, les agents de conduite de la
ligne 13 demandent, avec l’arrivée du
Covid-19 en Île-de-France et sa propagation
fulgurante, d’obtenir des kits de protection
notamment en cas d’intervention sur le train.
SOLIDAIRES RATP déclenche un Droit d’alerte
pour danger grave et imminent au CSE et saisit
l’Inspection du Travail. Une trentaine d’agents
exerce leur droit de retrait. La Direction
accepte enfin, le 5 mars 2020, de délivrer les
kits de protection. Malgré les rappels de
l’Inspection du travail, sur l’application du
code du travail, notamment l’article L. 4131-3,
la RATP sanctionne abusivement les salarié-es
qui ont tenté de protéger leur santé.

Dépôt de BUS NANTERRE :
Alors que la Direction de BUS s’est engagée à
faire désinfecter les BUS avec la situation
sanitaire, le 16 mars 2020 à prise de service
les agents constatent que ce n’est pas le cas.
Une vingtaine de salariéEs font valoir
légitimement leur droit de retrait face au
risque Covid. La sec tion SOLIDAIRES
accompagne l’ensemble des agents face à la
répression de la Direction. Les salariéEs ont le
droit de travailler, mais vouloir protéger leur
santé, leur est interdit. Ainsi, la Direction a
mis l’ensemble des agents en code 800 et leur
retire du salaire, en complète violation de
l’article L. 4131-3 du code du travail.

SOLIDAIRES RATP un outil syndical au
service des salarié-es et des luttes
Les luttes collectives font plier la direction

Le syndicat SOLIDAIRES RATP décide, par le biais de son conseil
syndical, de porter collectivement aux prud’hommes cette atteinte
au droit de retrait. 42 dossiers sont pris en charge par SOLIDAIRES
RATP, aucun agent ne débourse un centime de sa poche. Après, un
travail colossal, l’ensemble des dossiers est posé aux prud’hommes
de Paris. La rentrée va être chaude, la RATP fera encore face aux
juges pour ses multiples violations aux droits des salarié-es.
SOLIDAIRES RATP entend bien obtenir satisfaction.