Metz : plus de 800 militants SUD-Rail pour dénoncer l’ouverture à la concurrence !

8 Oct 2021

Appuyez sur “voir en plein écran” pour lire le tract. Ensuite vous pouvez le télécharger (bouton dans la barre du bas). Pour sortir du tract appuyez sur le bouton en bas à droite .

10.2021.SUD-Rail.Communique.Cheminots.Rassemblement.Concurrence.MetzV2_

Sur le parvis de la gare de Metz, ce 7 Octobre, ce sont plus de 800 militants SUD-Rail de toute la France qui
se sont réunis pour dénoncer les ravages annoncés de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire.
Alors même que tous les candidats à l’élection présidentielle prétendent vouloir faire de l’écologie, aucun
ne place le report modal et le ferroviaire comme une priorité. Comme dans le Fret Ferroviaire depuis 2006,
l’ouverture à la concurrence de l’ensemble du ferroviaire, conduira inéluquetablement à l’atrophie des
trafics et du réseau ferroviaire alors même que l’urgence climatique impose un autre modèle de mobilités.
Le transport ferroviaire doit constituer le cœur de ce nouveau modèle !
Une concurrence basée sur le dumping social !
Alors que les premiers appels d’offres sont en cours, c’est un schéma destructeur pour les conditions d’emplois des
travailleurs du rail qui se dessine. Casse de la réglementation SNCF, gel des rémunérations, polyvalence à
outrance, déqualification, convention collective de caniveau … sont autant de leviers que souhaite activer le
patronat du ferroviaire. Ne soyons pas dupes, entreprises ferroviaires privées ou filiales SNCF, l’avenir qu’ils nous
tracent sera le même. N’attendons pas d’être au pied du mur pour réagir !
Une concurrence qui va faire reculer l’accessibilité des territoires !
Avec la mise en concurrence du TGV, c’est un scénario à la Fret qui se profile. En venant se positionner sur les

seuls créneaux rentables, les « nouveaux entrants » vont précipiter la chute de l’ensemble des liaisons non-
rentables effectuées par la SNCF au titre de la continuité territoriale. La péréquation qui, aujourd’hui, permet de

financer certaines liaisons ne pourra plus se faire et ce sont plusieurs dizaines de liaisons TGV qui vont disparaitre
… Sauf si les régions mettent la main à la poche. Au final, c’est encore l’agent public qui viendra financer les
bénéfices des boites privées … Elle est belle la concurrence !
Depuis 2018, la fédération SUD-Rail alerte des dangers de la concurrence, malheureusement plus

le temps passe, plus ce que nous dénoncions hier se trace pour notre avenir !
Il est temps de réagir ! Il est temps de faire dérailler l’avenir que veulent nous tracer le

gouvernement Macron et les patrons du ferroviaire