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2022-septembre-tract-addITIF

E
n fin d’année 2022 et début 2023 la SRZD a un
chantier prévu entre SOMAIN et BUSIGNY.
La délégation SUD RAIL ayant reçu plusieurs
alertes d’agents, a demandé à Mme la directrice dans
quelles conditions seront affectés les agents sur ce

chantier et avec quels moyens (matériels et finan-
ciers). Sur la partie des moyens, la direction dit que

cela est encore à l’étude. Concernant l’affectation
des agents, celle-ci se fera sur la base du volontariat.
La directrice de notre établissement argumentant
que beaucoup d’agents de l’ITIF sont originaires du
nord et seront certainement intéressés de travailler à
côté de chez eux…mais à quelle condition ? Nous ne
savons pas.

Cette opération est en fait, d’après la DET, une de-
mande de l’Infrapôle HDF, et

l’ITIF n’enverra qu’une partie
des agents pour former ainsi les
agents HDF à la suite rapide.

SUD RAIL restera vigilant et con-
tinuera de faire remonter les

interrogations des agents sur

ces points en interpellant la di-
rection.

Quel avenir après 2024 pour la SRZD ?

Au détour des sujets abordés en CPX avec la
DET, nous avons appris que la SRZD n’aurait
plus de charge de travail après 2024 en IDF.
La délégation SUD RAIL a demandé quel avenir était
prévu pour cette DT ? Étant donné que nous allons
hors IDF, est-ce que l’avenir serait de faire comme
l’ILOG National, et ainsi faire des chantiers un peu
partout en France ? Finalement non la SRZD restera
en IDF, mais récupère la gestion des engins spéciaux
pour faire tout ce qui est régénération de voie
(SPENO, BOA, régé voie…). Mais là aussi la délégation

SUD RAIL à réagi, car les INFRAPOLES ont pour la plu-
part développé des UP TRAVAUX, qui gèrent déjà ces

chantiers. Que vont il devenir ? D’après la DET, au-
jourd’hui, les UP TRAVAUX n’arrivent pas à faire tout

leur programme. Ce serait donc une aide pour faire
tout le boulot. Mais ce sujet
dépasse le domaine de l’ITIF,
c’est un projet de la DZP qui

sera très certainement présen-
té en CSE dans quelques an-
nées. SUD RAIL n’attendra pas

pour remonter ces informa-
tions à nos élus CSE et ainsi

interpeller la direction de
SNCF RESEAU IDF.

Mutations, certains sont dans l’ascenseur et d’autres bloqués
dans les escaliers… :
L
ors de nos dernières tournées syndicales nous avons été interpellés par de nombreux collègues qui
souhaitent partir de l’ITIF pour changer de région. La délégation SUD RAIL a demandé des comptes
à la direction lors de la réunion de la commission de proximité (CPX) du 22 septembre.
D’après la DET il faut compter au moins 10 ans à l’ITIF pour espérer une mutation, pourtant le STATUT en
son chapitre 8 sur les changements de résidence indique une durée minimale d’un an.
La délégation SUD RAIL n’a pas manqué de faire remarquer que le délai de mutation n’est pas le même
selon le niveau hiérarchique que l’on a. En effet la DET nous a annoncé en début de séance son départ
pour la direction du T11 au 30 septembre, après 1an et demi de poste à l’ITIF !

Nous avons également rappelé que lors des entretiens annuels les agents demandant une mobilité géo-
graphique ou fonctionnelle devaient avoir en retour une date de prévision de départ. Ce qui n’est jamais

fait. On se pose la question de comment est faite la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences.

Formation SEG TRAVAUX :
L
ors de la dernière CPX, la DET nous avait informés de
la mise en place d’une nouvelle formation pour les SE

consacrée avant tout à la spécialité travaux. Les argu-
ments avancés par la directrice étaient que la formation

actuelle des SE ne correspondait pas aux attentes de l’ITIF.
En octobre doit s’ouvrir cette nouvelle formation, pour cela
il faut au minimum 10 candidat(e)s. Au moment de la CPX
le 22 septembre, il n’y avait que 5 agents embauchés et 3
en cours d’embauche. Pas sûr que cette formation voie le

jour en octobre. Ce manque d’engouement pour l’entre-
prise est à mettre en lien avec le nombre de démissions

malheureusement qui explose dans notre établissement :
31 à ce jour. L’année dernière nous en étions à 20 en fin
d’année 2021.

Recrutement le parcours du combat-
tant, mais pour qui ?

C
omme dans beaucoup d’établissements, l’ITIF n’est
pas en reste et se confronte à des difficultés pour
trouver des candidats à nos métiers. Après que les
libéraux et les gouvernements successifs ont tapé sur les
cheminots « nantis », le résultat est que l’entreprise ne fait
plus rêver. En témoignent les démissions au sein de réseau
IDF : 138 à fin juillet. Malheureusement ce ne sont pas les
politiques de recrutement, les procédures disciplinaires et

EVS qui changent la donne.
Pour le recrutement, nous avons demandé pourquoi des
agents avec bac+2 se retrouvent recrutés en ATTopb au
lieu de ATTts ? D’après la direction, ce serait consécutif à

des test psycho et entretiens moins performants. Mais se-
lon eux, l’agent est avisé de ces changements et des consé-
quences que cela implique (formation, paie, déroulement

de carrière…), voire même il le rappelle pour lui faire une

offre sur un poste inférieur. Nous en doutons fort car lors-
que l’on arrive à la SNCF, nous ne connaissons personne

qui maîtrise tous les textes de l’entreprise. Nous y voyons
là une façon de se payer de la main d’œuvre qualifiée à
moindre coût. Si tu es nouvel embauché et que tu te poses
des questions, contacte tes délégués SUD- RAIL.