Le Lundi 13 Décembre 2021, nous avons été reçus par la direction nationale de FRET
SNCF suite à une demande d’audience de notre Fédération sur les salaires. En effet, il était hors
de question de se contenter de la dernière négociation annuelle obligatoire qui s’est traduit par
quelques mesurettes et surtout une huitième année de gels des salaires !
En réponse aux revendications et à la crise des salaires au sein de la SNCF, la direction
nous annonce :
Une prime comprise entre 350 et 400 euros brut qui sera versée fin janvier ou février si
les résultats économiques de FRET SNCF sont positifs (ce qui devrait être le cas).
Des négociations en début d’année sur une augmentation des niveaux de rémunérations
supplémentaires. La délégation SUD-Rail exige que l’attribution de ces niveaux soient
discutés en commissions notation et non de manière unilatérale par la direction.
Des négociations sur les salaires d’embauches, les bas salaires et les contractuels.
Une augmentation du budget Qualité de Vie au Travail
Notre délégation a insisté également sur l’égalité femme/homme et toutes les formes de
discriminations qui doivent cesser. La DRH nous répond qu’elle y est attentive….
Même si les cheminot-es du FRET vont prendre cet argent qu’ils méritent amplement, c’est
encore largement insuffisant ! Si aujourd’hui les résultats de l’entreprise s’améliorent c’est
uniquement le fruit du travail des salarié-es et certainement pas la conséquence d’une politique
patronale complètement hors sol !
Ce n’est pas 350 euros qui vont régler la hausse des prix de l’énergie, du carburant, des
produits de première nécessité. Il y a une crise du pouvoir de vivre dans notre pays et il va
falloir que le patronat et le gouvernement y répondent.
La Fédération SUD-Rail appelle les cheminot-es à ne pas tomber dans le piège de la direction
qui en soupoudrant de quelques primes veut diviser notre corps social.
Nous n’allons rien lâcher et continuer à revendiquer :
• Une augmentation générale de 400 euros pour toutes et tous,
• Une augmentation de l’ensemble des traitements de base de l’exécution qui sont aujourd’hui
en dessous du SMIC pour porter le salaire de base minimum à 1800 euros,
• Une revalorisation de l’ensemble des primes de travail ainsi que les éléments variables de
solde qui doivent à minima suivre l’inflation.
La délégation SUD-Rail au CSE FRET.