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Rien que sur l’EIC, 2020 sera l’année où une dizaine d’agents auront décidé de quitter la SNCF. C’est du jamais-vu. Les dirigeants de
l’établissement tiennent là la preuve de l’inefficacité de leur politique managériale, pourtant rien ne change, la direction continue d’avancer avec des œillères. Plutôt que de prendre des mesures concrètes pour recruter et fidéliser des agents sur des postes pérennes l’EIC fait le choix délibéré de faire appel aux fameux chasseurs de prime de l’Infralog, ce qui ne fait qu’accentuer l’inégalité salariale, sans s’attaquer aux problèmes de fond. C’est un pansement sur une jambe de bois ! De plus, SUD- RAIL n’admet pas qu’à travail égal ces chasseurs de prime gagnent le double de ce que gagne un agent de l’EIC pour un travail. Surtout quand on nous
demande sans cesse de faire des économies et de la productivité, que la direction rogne sur tout ce qu’elle peut concernant la rémunération des cheminots titulaires de l’EIC : qualif des postes, primes verses à minima, suppression d’acheminements pour les agents de réserve, etc.


Pour madame MASAINO, notre nouvelle directrice d’établissement, cette situation est parfaitement normale, elle ne voit rien de choquant là-dedans, et argue, qui plus est, qu’il s’agit d’une
ressource « gratuite » pour l’établissement (les agents étant rémunérés par leur établissement d’attache). On voit là que chacun fait sa petite cuisine dans son coin, sans se soucier de l’intérêt
général. En effet si au niveau EIC la ressource est “gratuite”, cela reste à prouver, c’est la communauté des contribuables et des usagers qui assume le coût énorme et injustifié que représente
la paye de ces agents.

Aiguillon-janvier-2021